L’objet devient sculpture

Installez le(s) objet(s) choisi(s), de manière à créer une œuvre. Photographiez-la ; soignez la prise de vue (: point de vue, cadrage, mise au point, fond neutre, etc.)

Avant de commencer à travailler par petits groupes (2 ou 3 élèves), posez-vous cette question essentielle :
Qu’est-ce qui (quel processus*) peut changer le regard que l’on a habituellement sur un objet ?

*Processus : suite continue d’opérations aboutissant à un résultat ; procédé.

Aquarium, David Mach, 1983, 924 bouteilles en verre, eau, colorant, 29x442x206 cm, lAC-FRAC Rhône Alpes.
Perfect vehicles, Allan Mc Collum, 1988, installation de 30 pots de 50x22x22 cm, acrylique sur plâtre. Musée de Grenoble.
Palette, Tony Cragg, 1985, objets en plastiques déposés au mur, 186×178 cm. FRAC Bourgogne.
Marylin, Bernard Pras, 1998, installation, 12 x123 cm.
Talon Réf 408/38-100/40-308/38, Patrick Tosani, 1987, photographies cibachromes, 220×410 cm.


1. La question de la présentation de l’objet est la plus souvent mise en avant. Celle-ci l’isole de son environnement par le biais d’un socle, d’un écrin. La présence d’un cartel près de l’objet attarde le regard du spectateur. Ces codes liés à l’univers des musées, galeries, accordent à l’objet un nouveau statut, plus précieux, et en changent immédiatement notre appréhension.
2. Les sculptures mettant en scène des associations surréalistes attirent notre regard par leur étrangeté, on s’y attarde… Elles n’ont pas toujours de sens, mais elles ont suscité notre attention.
3. Par définition, on accorde à un objet une fonction, mais que se passe-t-il si celle-ci est bousculée, supprimée, inversée ? Lorsque l’objet change de fonction, c’est son identité qui est touchée. Confronté à cette nouvelle fonction le spectateur est bousculé dans ses habitudes.


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