Le temps qui passe

Mon corps montre le temps qui passe.

#temps #performance #mise en scène #photomontage

En utilisant les outils numériques mis à votre disposition appareil photo numérique, iPad, logiciel de retouche d’image, proposez un montage photo dont le titre est : « Mon corps montre le temps qui passe ».

Méthodologie

1. Phase d’idéation : pour rechercher, créer ou visualiser des relations à venir entre ce titre et la réalisation, utilisez la technique du remue-méninges (brainstorming) puis réalisez à partir de votre collecte d’idées ou de notions une carte mentale afin de créer des liens logiques permettant de structurer voire faire converger vos idées vers une unique réponse.

2. Collectivement, présentez votre idée principale et échangez autour de la demande. Comment l’œuvre confronte-t-elle le corps au temps ? Qu’est-ce qui diffère entre le temps du corps et celui de l’œuvre ? En quoi votre réalisation interroge-t-elle la perception du temps du spectateur ? Que dire du temps du spectateur ?

3. Suite à ce travail préparatoire, réalisez et enregistrez les premières prises de vue photographiques.

4. Proposez vos photographies retouchées, recadrées ou non sous leur forme finale de présentation (: diptyque, planche, etc.).

5. Projection des travaux photographiques et analyse des références.


The Clock, C MARCLAY

Références artistiques possibles

Philippe de CHAMPAIGNE, Vanité, ou Allégorie de la vie humaine, 1644, huile sur bois, 28 cm x 37 cm, musée de Tessé, Le Mans

Bill VIOLA, The Reflecting Pool, 1977-1979, vidéo

Peter GREENAWAY, Z.O.O. (A Zed and Two Noughts), 1985, film
cf. références au peintre Johannes VERMEER (1632-1675, peintre baroque néerlandais parmi les plus célèbres du siècle d’or. Il réalisa surtout, dans un style raffiné, des peintures de genre, principalement des intérieurs montrant des scènes de la vie domestique).

Jeffrey SHAW, The Legible City, 1989, installation interactive.

Sam TAYLOR-JOHNSON, Still Life, 2001, vidéo

Jennifer et Kevin McCOY, I’ll Replace You, 2008, vidéo, audio : 16:40 min

Christian MARCLAY, The Clock, 2010. projection durant 24 heures. L’artiste y orchestre des milliers d’extraits de films, puisés dans toute l’histoire du cinéma pour composer cette mécanique qui indique l’heure en temps réel, dans chacun des lieux où elle est présentée.


Danse macabre, 16e siècle

Danse macabre

La danse macabre est un motif artistique populaire à la fois présent dans le folklore européen et élaboré à la fin du Moyen Âge. Elle est un élément, le plus achevé, de l’art macabre du Moyen Âge, du 14e au 16e siècle.

Tout au long du 15e siècle et au début du 16e, ce thème est peint sur les murs des églises, dans les cimetières d’Europe du Nord, sur les murs extérieurs des cloîtres, les charniers, les ossuaires. Au-dessus ou au-dessous de l’illustration sont peints des vers par lesquels la mort s’adresse à la victime, souvent sur un ton sarcastique et empreint de cynisme. Il est diffusé à travers l’Europe par les textes poétiques colportés par les troupes de théâtre de rues.

Cette forme d’expression est le résultat d’une prise de conscience et d’une réflexion sur la vie et la mort, dans une période où celle-ci est devenue plus présente et plus traumatisante. Les guerres — surtout la guerre de Cent Ans — les famines et la peste, que représentent souvent les Quatre Cavaliers de l’Apocalypse, ont décimé les populations.


Questionnement(s)

  • La représentation ; images, réalité et fiction : la narration visuelle – la conception, la production et la diffusion de l’œuvre plastique à l’ère du numérique.
  • L’œuvre, l’espace, l’auteur, le spectateur : les métissages entre arts plastiques et technologies numériques.

Expérimenter, produire, créer (D1, D2, D4, D5)

  • S’approprier des questions artistiques en prenant appui sur une pratique artistique et réflexive.
  • Recourir à des outils numériques de captation et de réalisation à des fins de création artistique.
  • Exploiter des informations et de la documentation, notamment iconique, pour servir un projet de création.

Mettre en œuvre un projet artistique (D2, D3, D4, D5)

  • Confronter intention et réalisation dans la conduite d’un projet pour l’adapter et le réorienter, s’assurer de la dimension artistique de celui-ci.

S’exprimer, analyser sa pratique, celle de ses pairs, établir une relation avec celle des artistes, s’ouvrir à l’altérité (D1, D3, D5)

  • Dire avec un vocabulaire approprié ce que l’on fait, ressent, imagine, observe, analyse ; s’exprimer pour soutenir des intentions artistiques ou une interprétation d’œuvre.
  • Expliciter la pratique individuelle ou collective, écouter et accepter les avis divers et contradictoires.

Se repérer dans les domaines liés aux arts plastiques, être sensible aux questions de l’art (D1, D3, D5)

  • Identifier des caractéristiques (plastiques, culturelles, sémantiques, symboliques) inscrivant une œuvre dans une aire géographique ou culturelle et dans un temps historique.
  • Proposer et soutenir l’analyse et l’interprétation d’une œuvre.

D1 Les langages pour penser et communiquer – D2 Les méthodes et outils pour apprendre – D3 La formation de la personne et du citoyen – D4 Les systèmes naturels du monde et l’activité humaine – D5 Les représentations du monde et l’activité humaine


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